Jour de la Terre (1/2) : Zoom sur les jardiniers du Stade Pierre Fabre

Brève

Publié le jeudi 22 avril 2021

Jouissant d’un ancrage unique sur son territoire, le Castres Olympique souhaite y devenir moteur sur les questions environnementales, plus que jamais fondamentales. À l’occasion du Jour de la Terre, nous souhaitons valoriser les actions entreprises par nos partenaires, qui contribuent à leur manière à la protection de notre environnement. Stéphane Germain, responsable des espaces verts de la ville de Castres et de la gestion du Stade Pierre Fabre, nous en dit plus sur l’entretien du stade et des mesures “vertes” adoptées pour respecter l’environnement.

Comment faites vous pour entretenir le stade Pierre Fabre ?

On fait toutes les phases d’entretien classique : tonte, préparation des matchs, surveillance du terrain pour faire en sorte qu’il n’y ait pas de maladies, gestion de l’arrosage… C’est notre travail quotidien, nos grandes tâches sur le terrain. On s’occupe aussi de remettre en état le terrain après un match. Ensuite, il y a toute la partie mécanique qui est la phase de travail de fond. On fait un travail d’aération et de renforcement du sol, du sablage, du resemis, de la décompaction et tout ce genre de choses. Toutes les équipes mobilisées sont très impliquées, et y passent environ 2 000 heures par an, « juste » pour le stade Pierre Fabre !

A l’occasion de la Journée de la Terre, l’aspect écologique est mis en avant. Qu’avez-vous mis en place pour que le stade soit plus “vert” ?

La ville de Castres s’inspire d’une démarche “zéro phyto” depuis quelques années. Nous avons travaillé de notre côté pour réduire nos apports en produits phytosanitaires. Pour cela, nous avons mis en place un contrôle drastique de l’arrosage et donc une limitation des apports en eau. On agit sur la conservation de l’eau. On a aussi des mesures préventives : on essaie de renforcer nos plantes et d’avoir un sol qui soit le plus propice possible à la vie puisque la vie du sol a un impact très important sur la qualité de la plante qui est dessus. On favorise donc cette vie du sol en l’aérant énormément et en y amenant des oligo-éléments par exemple, ainsi que des champignons antagonistes. Tout cela limite les risques d’attaques et donc le déclenchement de traitements phyto-sanitaires.

Avez-vous des consignes particulières à respecter en termes de respect de l’environnement ?

Nous sommes bien entendu contraints par une réglementation imposée par la loi Labbé, mais c’est une vraie volonté et une réelle démarche de la Ville de mettre en place ces mesures et contribuer à préserver l’environnement au mieux à notre échelle.