1 mois 1 bénévole : Gérard Coll

Brève

Publié le mercredi 21 avril 2021

1 mois, 1 bénévole. Aujourd’hui, nous revenons avec Gérard Coll sur ses 14 ans passés au chevet des équipes jeunes du Castres Olympique. Depuis sa retraite, Gérard, toujours dévoué et volontaire, veille au bien-être de “ses” jeunes. Le CO est aussi une histoire de famille pour lui car son papa tenait l’emblématique Café Coll !

Gérard, comment as-tu débuté au CO ?

Quand j’ai pris ma retraite en 2007, Thierry Bourdet (entraîneur des espoirs, ndlr) m’a demandé si je voulais m’occuper de l’administration des Crabos. J’ai accepté et depuis je m’occupe des Crabos du CO.

En quoi consiste ton rôle auprès des Crabos ?

Je m’occupe de l’administration. Je travaille en collaboration avec Henri Escande et nous nous occupons de l’organisation de la saison. En début de saison, je collecte les fiches information des joueurs pour pouvoir déclarer si un accident a lieu durant la saison. Je m’occupe également des licences des joueurs et du calendrier. Ensuite en cours de saison, pour les matchs à domicile, j’organise les réceptions d’après-match. Pour les matchs à l’extérieur, je gère les repas d’avant-match et je m’assure que tout le monde puisse manger le jour du match.

Les jours de match, au stade du Rey, je prépare les vestiaires et j’accueille les arbitres en m’assurant que tout soit en ordre. Je m’occupe également de récupérer les maillots pour les amener à la blanchisserie et je m’assure de la bonne gestion des équipements. En tant que bénévole, c’est toujours un plaisir de travailler pour ces jeunes qui sont très gentils et très polis. On n’a jamais eu de soucis avec eux et c’est rare de voir une équipe de jeunes comme ça. Ça fait vraiment plaisir.

Quels sont tes meilleurs souvenirs ?

Le match en lever de rideau de la finale Castres-Montpellier (en 2018, ndlr) au Stade de France. On a joué la finale du championnat Crabos qu’on a malheureusement perdu (contre Grenoble, 20-13, ndlr) mais c’est quand même un super souvenir. C’était fabuleux de voir arriver des jeunes de 18 ans au Stade de France. Ils ont fait le même circuit que les joueurs, ils sont allés dans les vestiaires et pour eux, c’était énorme. C’était très impressionnant de rentrer dans ce grand stade.

On a aussi disputé le championnat de France de rugby à 7 à Marcoussis, ce qui est un super souvenir. J’étais heureux comme tout de découvrir Marcoussis et les jeunes aussi. On a fini troisième de la compétition, ce qui est une belle performance face à toutes les grosses équipes qui étaient présentes.

Qu’est-ce qui a changé pour toi cette saison par rapport aux restrictions sanitaires ?

Tout le rugby amateur a été arrêté au début de la saison. Je suis donc moi aussi à l’arrêt et c’est bien dommage.