1 mois, 1 bénévole : Gérard Blot

Brève

Publié le jeudi 18 mars 2021

1 mois, 1 bénévole. Aujourd’hui, nous revenons avec Gérard Blot sur ses 47 ans au Castres Olympique. A 74 ans, il est toujours le premier à aider lors de nos rencontres à domicile. 

Bonjour Gérard, alors racontes nous comment tu as débuté au Castres Olympique ?

J’ai commencé au CO par l’intermédiaire de Joseph Cortina il y a 47 ans. Mon fils Stéphane commençait à jouer au rugby, il avait 5/6 ans. On m’a proposé de donner un coup de main en tant qu’éducateur de l’école de rugby. J’ai ensuite « gravi les échelons » ; j’ai été éducateur des équipes jeunes, préparateur physique des Cadets ou encore responsable des Juniors. Lorsque le club s’est professionnalisé en 88/89, le président Pierre-Yves Revol m’a sollicité pour gérer les réceptions autour des matchs, et l’intendance de l’équipe pro, notamment au niveau de la restauration. A ma retraite, à 62 ans, je suis resté bénévole au club, je m’occupe des invités du Président.

Tu as donc connu toutes les évolutions du club..

Oh oui, j’ai vu le CO évoluer, se professionnaliser.

A l’époque, il fallait savoir improviser et s’adapter pour toutes les réceptions. On pouvait passer de 50 personnes prévues la veille à 300 le jour J (rires). A l’heure actuelle, tout est beaucoup plus carré, c’est le jour et la nuit. Pour autant, je trouve que l’état d’esprit est le même qu’avant. Les années passent et je prends toujours autant de plaisir à venir !

Quels sont tes meilleurs souvenirs ?

D’abord, quand nous avons été Champions de France avec les Cadets, avec Marco Arganese et Christian Calmet ; Nous avions battu le Stade Toulousain au Parc des Princes, c’était un moment très fort !

Après, quand mon fils Stéphane, évoluait en équipe 1, c’était chaque fois de grands moments pour moi. Puis, bien sur, toutes les phases finales : 1993, mais aussi plus récemment 2013 et 2018. Nous étions plus sages sur les dernières (rires).

Es-tu resté proche de certains joueurs ?

Tout d’abord, je tiens à remercie Monsieur Fabre et Monsieur Revol pour leur confiance. J’ai énormément de respect et de considération pour ces deux hommes. Je serai toujours là quand ils auront besoin de moi.

Après, je m’entends bien avec tout le monde. J’ai quelques affinités avec certains que j’ai vu grandir, car c’étaient des amis de Stéphane comme Laurent Labit, Laurent Toussaint, David Darricarrère… C’est une sacrée bande que j’apprécie beaucoup !