Un grand match, mais pas de qualification…

Le CO s’est imposé avec brio et le bonus offensif face au RC Toulon, ce samedi soir, 46-24.

C’était une soirée extraordinaire, peu commune. Dans l’après-midi déjà, les supporters avaient fait passer ce soir de match en un soir de légende, vu l’accueil incroyable réservé à nos joueurs une heure et trente minutes avant le coup d’envoi. Mais c’est Toulon, qui dominera le coup d’envoi et le début du match infligeant aux Castrais un sévère 0-17 (21e), grâce à des essais de Carbonel et Etzebeth. Cueillis à froid, les Olympiens réagissaient avec énormément de coeur. Barlot se faisait la malle derrière un maul (7-17, 27e), Urdapilleta trouvait la faille après de longues séquences de jeu au ras (14-17, 34e). A la pause, le CO avait refait son retard : 17-17.

Le retour des vestiaires était à sens unique, le CO étouffant le RCT devant quelques centaines de supporters présents ce samedi soir à Pierre Fabre, qui faisaient du bruit pour 12.500 spectateurs. Dans cette ambiance électrique, le CO continuait de scorer, par Combezou (24-17, 43e) après un coup de pied à suivre de… lui-même, puis par Urdapilleta, encore lui et cinq minutes plus tard (31-17, 48e). L’argentin était bouillant ce samedi soir et adressait une merveille de passe au pied à Palis (41-24, 73e), après que ses coéquipiers repoussaient les gros assauts toulonnais. Il fallait un point de bonus offensif pour ne rien regretter en fonction des autres résultats. Nakosi concluait cette superbe soirée d’une course sur son aile (46-24). Le CO empochait son point de bonus offensif mais ne se qualifie malheureusement pas en phases finales. Joie et déception cohabitaient forcément à l’issue du match, avec un supplément satisfaction. Celle de n’avoir rien lâché, jusqu’au bout. Celle d’avoir tout donné, malgré tout.