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Laveau : “Votre soutien a été incroyable et je ne l’oublierai jamais !”

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Publié le mercredi 12 juin 2024

Martin Laveau, au CO depuis 2018, est contraint de mettre un terme à sa carrière à 27 ans à l’issue de la saison. Il revient pour nous sur les années passées au CO, et sur ce qui l’attend à présent.

Martin, quel est ton meilleur souvenir avec le club ?

Je dirai la finale en 2022. Même si je n’ai pas pu jouer, c’était un moment incroyable à vivre. Il y a aussi des matchs qui m’ont particulièrement marqué, comme celui contre La Rochelle à domicile en janvier 2022. Nous étions menés 19-0, mais nous avons réussi à remonter et à gagner, c’était vraiment mémorable (victoire 31-30).

 Y a-t-il un moment en particulier qui t’a marqué durant tes années ici ?

 L’ambiance générale et la proximité avec le public m’ont vraiment marqué. Les supporters sont incroyablement proches des joueurs et leur soutien est toujours présent. Cette relation unique avec les fans est quelque chose de très spécial que je n’oublierai jamais.

 Quelle a été ta plus grande réussite personnelle ou collective avec le club ?

 Ma plus grande réussite personnelle a été ma première année ici (2018/2019). J’étais vraiment content d’avoir pu enchaîner tous les matchs avant de me blesser en mars. Dès que j’étais disponible, je jouais, et je me sentais vraiment bien sur le terrain. J’ai réussi à marquer des essais et à m’intégrer parfaitement dans l’équipe. En arrivant de Bayonne, je n’étais pas sûr de pouvoir jouer autant, donc cette première année à Castres a été une belle réussite pour moi.

 Qu’est-ce qui t’a poussé à prendre la décision d’arrêter le rugby ?

 Les blessures ont été le principal facteur. Je me suis blessé à trois reprises, et sur mes six années ici, j’ai passé trois ans loin des terrains à cause de ces blessures. Ensuite, il y a eu les avis médicaux. J’ai consulté deux chirurgiens qui m’ont clairement dit que je ne pouvais plus continuer le rugby. À un certain point, il faut écouter son corps, et c’était devenu trop difficile à gérer.

 C’est une décision difficile à prendre ?

 Franchement, oui. Après, cela fait un an que je n’ai pas joué, donc à un moment donné, j’étais conscient de la situation et j’ai eu le temps de prendre du recul. Mais l’envie de revenir est toujours présente. Tu vois, juste avant de publier le message sur Instagram annonçant ma retraite, je me suis dit : “Merde, tu es vraiment sûr d’arrêter ?”  J’ai failli partir courir juste pour me convaincre que je n’avais pas de douleurs (rires).

Quels sont tes projets pour l’avenir ?

 J’ai débuté une formation de diagnostiqueur immobilier. Je vais explorer les opportunités qui se présenteront à moi, et ensuite je retournerai à Bayonne pour essayer de trouver un nouveau travail. J’ai prévu de passer un an à Toulouse pour me concentrer pleinement sur mes formations et faire plusieurs stages. J’ai de la chance puisque beaucoup de personnes m’ont proposé des stages dans différents secteurs, donc je vais en profiter pour découvrir ce qui me passionne vraiment.

 On te revoit l’année prochaine au stade Pierre Fabre ?

 Oui, bien sûr ! Si vous m’invitez… Non, sérieusement, même si je ne suis plus sur le terrain, je serai toujours là pour soutenir l’équipe. Donc oui, bien entendu, je serai là, à côté ou dans les tribunes, pour encourager le Castres Olympique au stade Pierre Fabre.

 Que retiendras-tu de ta carrière depuis Bayonne ?

 Ma carrière depuis Bayonne a été extrêmement intense. J’ai toujours été sélectionné dans les équipes de jeunes, et j’ai eu la chance d’avoir une grande vitesse, ce qui m’a permis de toujours viser haut. Ca a été des moments vraiment intenses et incroyables. Bien sûr, mon corps n’était peut-être pas adapté à une telle intensité, mais malgré tout, cela restera des moments inoubliables.

 As-tu un mot à dire aux supporters du CO ?

 Je voudrais juste dire un immense merci à tous les supporters du CO. Vous avez toujours été là pour moi. Ici, j’avais vraiment l’impression d’être aimé. Que ce soit sur le terrain ou en dehors, j’ai toujours reçu des mots sympas et beaucoup de bienveillance de la part de tout le monde. Votre soutien a été incroyable et je ne l’oublierai jamais. Merci du fond du cœur.