Aujourd’hui, on part à la rencontre d’un tout nouveau membre du staff pro : Anthony Corbière, qui a remplacé Maxime Redon en tant que Kiné. Originaire de Mazamet, il est kinésithérapeute en libéral depuis 2019 et intervenait depuis plusieurs saisons auprès de nos jeunes, de notre équipe Crabos ainsi que du Sporting Club Graulhetois.
Anthony, peux tu nous parler de ton parcours ?
Je suis né à Mazamet, j’y ai commencé le rugby à l’âge de 10 ans. J’ai poursuivi au Sporting jusqu’à mes 19 ans avant de poursuivre à Lormont, à côté de Bordeaux car je faisais mes études supérieures de kiné à Bègles. Je me suis arrêté en 2020 suite à quelques blessures.
Niveau professionnel, après avoir débuté en tant que kiné libéral, je me suis spécialisé dans le sport car je côtoyais de nombreux sportifs au cabinet, et c’est un domaine qui m’a toujours intéressé. Au fil du temps, j’ai pu rencontrer d’autres kinés, notamment ma consœur Laure (Martinet) qui travaillait alors avec le Sporting Club Graulhetois. En plus de mon travail au cabinet, elle m’a proposé de collaborer avec elle au SCG, et c’est ce que j’ai fait durant trois ans, de 2022 à 2025. Parallèlement à ça, depuis 2021, j’ai intégré l’Académie chez les jeunes du CO, puis l’équipe Crabos sur les matchs lors des deux dernières années. Entre les Crabos et le SCG, les week-ends pouvaient être chargés, je ne m’ennuyais pas (rires).
Comment as-tu intégré le groupe pro ?
Ça a été assez soudain, tout s’est joué en 24h. J’ai reçu un appel de Matthias Rolland, on s’est rencontrés le lendemain. J’ai ensuite rencontré Xavier (Sadourny) et Pierre (Lassus) pour savoir si je correspondais au profil et tout est allé très vite. Je suis super content aujourd’hui de pouvoir concilier mon métier avec ma passion pour le rugby.
Après plus de trois semaines avec l’équipe, quelles sont tes impressions?
Ce qui me vient en premier, c’est le fait qu’il y ait beaucoup de cohésion dans le groupe. On sent que les joueurs se connaissent bien. Il y a de l’accompagnement, de la générosité, et les nouveaux, joueurs ou staff, trouvent vite leurs marques. L’humain est réellement mis en avant. En un mois, mon quotidien a complètement changé, les journées sont différentes, par rapport à ce que j’ai connu avec les jeunes. Je retrouve des similitudes avec un niveau d’exigence bien sûr plus poussé ; c’est le haut niveau. C’est hyper formateur et enrichissant.
Quelles sont tes passions en dehors du rugby ?
Je fais aussi beaucoup de sport à côté, notamment du crossfit et à l’occasion de la course à pied. J’adore la musique et je jouais de la batterie. Il faudra d’ailleurs que je m’y remette avant d’être complètement rouillé (rires).