Arrivé au club en juillet 2021, d’abord en tant que préparateur physique de notre équipe Crabos, Jérémy Bruhier a intégré en juillet le groupe professionnel, en remplacement de Julien Rebeyrol Brimeur. Rencontre.
Jérémy, peux-tu nous parler de ton parcours avant d’arriver au CO il y a 4 ans ?
Je suis né à Clermont Ferrand. Après ma licence et mon master STAPS en préparation physique, j’ai effectué 7 saisons dans le basket pro, dans le club de Roanne (à proximité de Lyon). C’est un club qui a évolué en Betclic Élite et en ProB, je gérais là-bas l’équipe professionnelle ainsi que le centre de formation. Après 7 années, j’avais le sentiment d’avoir fait le tour dans le basket et j’ai ressenti le besoin de trouver un nouveau challenge. Il y avait à ce moment-là une place chez les jeunes au CO. J’ai d’abord été responsable de la prépa de l’équipe Crabos ainsi que de l’académie Pôle espoirs.
Je donnais également la main sur le Centre de formation et les pros quand il y avait des besoins, d’abord avec Vincent Giacobbi puis avec Pierre Lassus depuis son arrivée l’an passé. J’avais l’habitude de côtoyer les joueurs.
Quelles sont tes missions aujourd’hui ?
J’ai pris les missions de Julien Rebeyrol Brimeur notamment toute la partie GPS, ma mission principale.
J’aide aussi les autres préparateurs physiques sur le travail de musculation en salle et sur le terrain. Nous sommes 3, et sommes tous polyvalents, on touche un peu à tout, c’est ça qui est aussi intéressant.
Quand j’ai eu cette opportunité, j’ai sauté dessus. Passé par les Crabos et le Centre de formation était pour moi une étape obligatoire afin de continuer à me former et en apprendre plus sur ce milieu, mais mon objectif était d’intégrer la structure pro à terme.
Quelle image avais-tu du club ?
Déjà, quand je suis arrivé ici, et que Cédric JALABERT (directeur du Centre de formation) m’a reçu et m’a présenté les valeurs du CO, je me suis tout de suite reconnu dedans. Je suis un gars de la campagne (rires). Habiter dans une ville de 40 000 habitants comme Castres me correspond, je me sens à ma place.
Je suis très épanoui dans le rugby, c’est un des sports en France où la préparation physique est la plus avancée, on peut s’exprimer, je sens que je peux progresser tous les jours.
Qu’aimes-tu en dehors ?
Je suis issu du basket, j’ai toujours baigné dans ce sport.
J’aime également marcher. Dès que j’en ai l’occasion, je pars en randonnée.
J’aime lire, voyager, je suis curieux de découvrir de nouveaux pays, de nouveaux espaces dès que j’en ai l’occasion.
Enfin, pour revenir au terrain, comment se passe la préparation physique de l’équipe après plus de deux semaines de travail ?
Ça se passe très bien, nous sommes sur 4 semaines progressives avec en ligne de mire le stage de la semaine prochaine à Loudenvielle. Le but étant d’augmenter les paramètres au fil des semaines.
Nous avons en tout cas retrouvé les joueurs en forme, enthousiastes, il n’y a pas eu de mauvaises surprises. Notre rôle ensuite est d’essayer d’amener toute notre énergie pour que les semaines soient intéressantes pour les mecs et que le travail se fasse sereinement, dans la bonne humeur.
